sábado, 28 de noviembre de 2015

Communiqué de presse de Sabiñánigo en réponse aux megaprojets énergétiques trans-pyrénéens


Como sabéis, el principal objetivo que perseguíamos con la creación de la Red de Apoyo Mutuo en respuesta a las interconexiones energéticas pirenaicas (que tomó forma sobre la base de la Declaración de Capella en la asamblea que el VOLT II llevó a cabo en esta localidad el pasado 11 de octubre) es la alianza de todos los colectivos y personas que nos oponemos a los proyectos de interconexiones eléctricas y gasísticas a través de los Pirineos, tanto en el lado español como en el lado francés, convencidos de que solo la unión nos podrá dar la fuerza suficiente para poder frenar esta ofensiva del lobby energético, que cuenta con el apoyo, vía Proyectos de Interés Comunitario (PIC), de la Comisión Europea, en manos de los señores Juncker y Cañete.
Por ello, para poder extender nuestra Red de Apoyo Mutuo, que va cobrando fuerza en estos días en la vertiente sur de la cordillera, hemos procedido a traducir al francés el Comunicado de Sabiñánigo (recientemente publicado también en Rebelion.org), y os lo ofrecemos a continuación, recogiendo al pie del texto la lista actualizada de las adhesiones recibidas a fecha de 11 de noviembre (podéis encontrarlo también en el blog de nuestros compañeros de Sustrai).
Rogamos, por todo lo dicho, que deis la máxima difusión, especialmente en Francia, a este post, con el fin de hacer llegar a todos los potenciales afectados y afectadas por los proyectos de interconexiones energéticas las sólidas razones por las que nos oponemos a ellos, alertando a la población, inquieta también en nuestro país vecino, de lo que se nos viene encima.
Por ello también, recogemos al pie de este post la página creada para suscribir la Declaración de Capella y el Comunicado de Sabiñánigo, adhiriéndose así a nuestra Red de Apoyo Mutuo en respuesta a las interconexiones energéticas pirenaicas.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE SABIÑÁNIGO EN RÉPONSE AUX MEGAPROJETS ÉNERGÉTIQUES TRANS-PYRÉNÉENS

12 octobre 2015

L'ensemble des organisations rassemblés lors de la réunion VOLT 2, un défi aux grands projets énergétiques, qui se termine aujourd'hui à Sabiñánigo (Aragon) souhaite effectuer la déclaration suivante. Nous le faisons après avoir analysé les projets d'interconnexions électriques et gazières entre l'Espagne et la France annoncés lors de deux sommets entre les gouvernements espagnol et français, ainsi qu’avec la Commission européenne (CE). Les lignes électriques à très haute tension (400 kV) seraient construites entre Marsillon (département des Pyrénées-Atlantiques) et Sabiñánigo et entre Cantegrit (département des Landes) et la région de Navarre et la Communauté Autonome Basque (CAB), avec des tracés qui seraient annoncés à la fin de cette année. Il faudrait y ajouter le projet de gazoduc MIDCAT qui relierait Hostalric (Catalogne) et les réseaux français, avec une capacité de 7 milliards de mètres cubes par an.
Compte tenu de cette situation désastreuse, avec de graves conséquences environnementales et socio-économiques, nous déclarons ce qui suit:
  • Nous dénonçons le fait que les sociétés de transport d’électricité, Red Eléctrica de España (REE) et Réseau de Transport d'Electricité (RTE), qui supposément défendent l'intérêt public, n’ont pas réalisé ni analyse ni étude approfondie des besoins réels d'échanges d’électricité. Actuellement, il existe 11 lignes électriques entre la France et l'Espagne avec une capacité d'interconnexion qui a récemment doublé pour atteindre 2.800 MW. Ce chiffre a été atteint en février, lorsqu’a été mis en service l’autoroute électrique Baixas-Bescanó (Catalogne), qui a coûté plus de 700 millions d’euros mais n’est que peu utilisé en raison du manque de demande. De même, la société de transport de gaz naturel, ENAGAS, soutient MIDCAT, un méga-gazoduc, qui perpétuerait un modèle non-renouvelable dans l’UE.
  • Nous dénonçons également le fait qu’à un horizon aussi proche que 2020, il existe déjà un macro-projet approuvé au niveau européen : le câble sous-marin Biscaye-Aquitaine (2.000 MW). Cet énorme projet vise à augmenter la capacité d'interconnexion d'électricité que la société REE a elle-même jugé suffisant. Toutefois, le ministère de l'Industrie espagnol veut augmenter la capacité d'échange de puissance à 8.000 MW (ce qui ajouterait 3.200 MW). Pour cela, ce ministère appuie deux ou plusieurs autres lignes trans-pyrénéennes, bien que les lignes d'interconnexion actuelles restent peu utilisées. Par ailleurs, en Espagne, la capacité installée brute de génération excède de plus de 55% la demande maximale (2014).
  • Que tous ces méga-projets d'infrastructures ne disposent toujours pas d’études de faisabilité et d'analyse coûts-bénéfices socio-économiques. Ceci malgré des coûts prévus exorbitants (la presse indique 1.200 millions d’euros pour la ligne de très haute tension Marsillon-Sabiñánigo).
  • Que, pour les mêmes raisons, ces authentiques autoroutes de l'électricité auront besoin de subventions massives à la fois des budgets nationaux et européens (Banque européenne d'Investissement, Connecting Europe Facilities, plan Juncker) pour attirer l'investissement privé et dans le seul intérêt des oligopoles électriques en Espagne et en France qui manipulent, déforment et gonflent les prix générant des profits disproportionnées pour leurs actionnaires.
  • Que ces lignes ne seront pas tant pour exporter de l'électricité "verte", mais des surcapacités d’électricité nucléaire en France, contribuant au risque nucléaire systémique ou de l'électricité produite à partir du charbon et du gaz en Espagne, augmentant ainsi les émissions de gaz à effet de serre, malgré les engagements européens et internationaux des deux pays.
  • Que construire de nouvelles interconnexions transport de gaz et d'électricité sur de longues distances n'a plus de sens alors qu’il existe des technologies disponibles pour la production locale et l’auto-consommation. Persévérez dans ce modèle du passé revient à déverser des fonds publics dans un puits sans fond et créer des méga-infrastructures à coup de dette illégitime, ce qui affectera les générations présentes et futures.
  • Qu’avec le "fast-tracking" (traitement accéléré des projets), les gouvernements et la Commission européenne elle-même (qui de facto est juge et partie dans ce processus) tentent de cacher les informations essentielles sur ces projets affectant des zones protégées et sensibles (tels que le Parc National des Pyrénées) et d'éviter le processus d'information et d'évaluation environnementale prévu par la réglementation européenne et la Convention de Aarhus ainsi que la participation de la société civile et le public (une vidéo récente de Red Eléctrica de España (REE) mentionne de façon surréaliste le besoin de « pleine acceptation et le soutien des citoyens »).
  • Que les promoteurs de ces méga-infrastructures, qui dégradent le fragile équilibre environnemental et paysagistique des Pyrénées, ne tiennent pas en compte ses habitants, ses traditions et modes de vie; et contribuent à leur refuser au droit à une vie digne et un développement socio-économique durable.
  • Que ces lignes électriques à très haute tension génèrent une pollution électromagnétique, avec des conséquences désastreuses pour la santé des populations vivant à proximité: cancers, migraines, problèmes de fertilité, troubles du sommeil, allergies, fatigue, etc., outre des niveaux élevés de nuisance acoustique.
  • Que ces lignes provoquent des dégâts environnementaux de par la nécessité de maintenir un espace dégagé sous les câbles. Ceci cause un impact significatif sur les paysages (aggravée par la hauteur des tours, qui peut dépasser les 80 mètres de hauteur) et altère la flore et la faune des écosystèmes traversés.
  • Nous dénonçons également que le projet de ligne à haute tension entre Tafalla (Navarre), Dicastillo (Navarre) et Itsaso (Gipuscoa) soit en phase de préparation. Le tracé de ce projet est déjà défini et devrait traverser des zones de grande valeur écologique dans les régions de la Zona Media y Sakana en Navarre et Goierri en Gipuscoa. Et il est établi que la seule fonction de cette ligne serait d’exporter l'électricité excédentaire de Navarre, produite par les centrales à gaz illégales de Castejon del Ebro et de grands projets de parcs éoliens, comme Cavar, vers la France. Ce projet ferait partie de ce plan d’interconnexions électriques trans-européennes.
  • Finalement, nous dénonçons le fait que les gouvernements espagnols et la Commission européenne continuent d'ignorer la pollution catastrophique au lindane (un puissant insecticide interdit en France depuis 1998) à Sabiñánigo, dans la vallée de la rivière Gallego jusqu’à Saragosse et en Navarre (la plus grande catastrophe chimique dans l'Union européenne). En outre, sa population est désormais menacée par une nouvelle autoroute électrique en plus des projets de TGV en Navarra, des centrales à gaz de Castejon del Ebro et tant d’autres projets similaires.
Pour toutes ces raisons, nous considérons que les opaques projets énergétiques trans-pyrénéennes sont éminemment inacceptables, illégitimes et contraires aux législations environnementales tant nationales qu’européennes. Par conséquent, le réseau de soutien constitué d'organisations d'Aragon, de la Catalogne et de Navarre envisage toutes les voies de recours à sa portée devant les juridictions nationales et européennes, et si nécessaire devant le Comité d'application de la Convention d’Aarhus afin de faire respecter les droits légaux et légitimes des citoyens. De même, il continuera ses actions d'information et de sensibilisation du public et de mobilisation de la société, afin de rendre visible le rejet que ces projets suscitent, en particulier dans les zones directement affectées.
Les organisations signataires* de ce texte exigent également des gouvernements espagnol et français, et de la Commission européenne, un moratoire de tous ces projets jusqu'à ce que toutes les informations à leur sujet soient disponibles, et qu’une étude indépendante soit menée sur les besoins réels d'interconnexion énergétique entre la France et l'Espagne. Nous considérons également essentiel un véritable processus de dialogue et de débat en profondeur avec la société civile et le public, en particulier dans les régions des deux côtés des Pyrénées.


* Signataires (au 11 novembre 2015)

Associations environnementales et collectifs citoyens 
Observatori DESC, Barcelona
Observatori del Deute en la Globalització, Barcelona
Fundación Sustrai Erakuntza, Navarra
Plataforma Antifracking Comarques de Castelló, Castelló
Plataforma Unitaria contra la Autopista Eléctrica, La Ribagorza / Pallars Jussà
Consorcio Ribagorza Siglo XXI, Capella
ProuSal, Sallent
Educació per a l'Acció Crítica EdPAC, Barcelona
Ecologistes en Acció de Catalunya, Barcelona
Plataforma Auditoría Ciudadana de la Deuda (PACD), Barcelona
IAEDEN, Vilajuïga
Xarxa-Sud d'entitats i plataformes en defensa del territorio, Camp de Tarragona
Aliança contra la Pobresa Energètica del Bages, Manresa
Som Energia, Girona
Ecologistas en Acción-Sabiñánigo, Sabiñánigo
Anticapitalistas Aragón, Zaragoza
Asociación de Amigos, Residentes y Vecinos de Torres del Obispo, Torres del Obispo (Graus)
Amigos de la Tierra, Madrid
Ecologistas en Acción, Madrid
Asociación de recolectores y cultivadores de trufa de Aragón, Graus
Plataforma por un Nuevo Modelo Energético Px1NME, Madrid
Espacio Crecer Juntos, Graus
Escuela de Montaña y Escalada de Graus, Graus
Asamblea No MAT Girona, Viladasens
ATTAC Navarra/Nafarroa, Pamplona
La Trilla, cooperativa de consum ecològic, Barberà del Valles
Asociación de Vecinas y Vecinos de Pueyo de Marguillén, Pueyo de Marguillén (Graus)
WWF, Grupo Zaragoza

Entreprises
Nítid, Terrassa
Tecnisolar, Aler (Benabarre)
Som Energia, Cooperativa d'Energia Verda, Girona

Partis Polítiques
Grupo Municipal de Aragón Sí Puede en el Ayuntamiento de Graus, Graus
Círculo de PODEMOS Graus / Ribagorza, La Ribagorza
Podemos Binaced, Binaced
Cup Castellar del Valles
Entesa per Sabadell, Sabadell
Aragón Si Puede-Benabarre, Benabarre
Cambiar Jaca, Jaca
Marisa Almor, CCA Podemos Aragón, Bea
Cambiar Aínsa, Aínsa-Sobrarbe
CUP (Candidatura d'Unitat Popular), Països Catalans

Et plus de 150 personnes à titre individuel.



Com sabeu, el principal objectiu que perseguíem amb la creació de la Xarxa de Suport Mutu en resposta a les interconnexions energètiques pirinenques (que va prendre forma sobre la base de la Declaració de Capella en l'assemblea que el VOLT II va dur a terme en aquesta localitat el passat 11 d'octubre) és l'aliança de tots els col·lectius i persones que ens oposem als projectes d'interconnexions elèctriques i gasístiques a través dels Pirineus, tant en el costat espanyol com en el costat francès, convençuts que solament la unió ens podrà donar la força suficient per poder frenar aquesta ofensiva del lobby energètic, que compta amb el suport, via Projectes d'Interès Comunitari (PIC), de la Comissió Europea, en mans dels senyors Juncker i Cañete.
Per això, per poder estendre la nostra
Xarxa de Suport Mutu, que va cobrant força en aquests dies en la vessant sud de la serralada, hem procedit a traduir al francès el Comunicat de Sabiñánigo (recentment publicat en Rebelion.org), i us ho oferim a continuació (veure més amunt), recollint al peu del text la llista actualitzada de les adhesions rebudes a data d'11 de novembre (podeu trobar-ho també en el blog dels nostres companys de Sustrai).
Preguem, per tot el que s'ha dit, que doneu la màxima difusió, especialment a França, a aquest post, amb la finalitat de fer arribar a tots els potencials afectats i afeactades pels projectes d'interconnexions energètiques les sòlides raons per les quals ens oposem a ells, alertant a la població, inquieta també al nostre país veí, del que se'ns ve damunt.
Per això també, recollim al peu d'aquest post (veure més amunt) la pàgina creada per subscriure la
Declaració de Capella i el Comunicat de Sabiñánigo, adherint-se així a la nostra Xarxa de Suport Mutu en resposta a les interconnexions energètiques pirinenques.

domingo, 22 de noviembre de 2015

Nuestra Plataforma y Ecologistas en Acción-Sabiñánigo solicitan al Gobierno de Aragón que se oponga a los proyectos de interconexión eléctrica por el Pirineo aragonés

Completando la información que os proporcionábamos a lo largo de esta tarde-noche en nuestros dos anteriores posts, os informamos de que el pasado 18 de noviembre, en representación de la Red de Apoyo Mutuo en respuesta a las interconexiones energéticas pirenaicas, en la que estamos integrados, remitimos a la Consejera de Economía, Industria y Empleo del Gobierno de Aragón la siguiente carta, en la que le exponemos las razones por las que nos oponemos a los proyectos de interconexión energética a través del Pirineo (recogidos en la Declaración de Capella y el Comunicado de Sabiñánigo, así como en el manifiesto elaborado por nuestros compañeros y compañeras de Ecologistas en Acción-Sabiñánigo contra el proyecto Sabiñánigo-Marsillon), solicitándole que el ejecutivo aragonés se oponga a ellos.



Cumplimos así con el primer acuerdo adoptado por los integrantes de la citada Red de Apoyo Mutuo... (a la que os podéis sumar en la página creada al afecto, suscribiendo los citados documentos, Declaración de Capella y Comunicado de Sabiñánigo). Este se concretará también en fechas próximas en el resto de comunidades autónomas afectadas, donde nuestros compañeros y compañeras están también preparando cartas pidiendo a sus respectivos gobiernos que se opongan a este despropósito, que pone en peligro no solo las posibilidades de desarrollo de los territorios directamente afectados, sino la ya imprescindible transición energética y la soberanía energética de territorios y personas.
Además, el mismo día 18 de noviembre, remitimos también esta misma carta a nuestros compañeros y compañeras de CHA, IU y PODEMOS (recordad que el Círculo Graus / Ribagorza está adherido a nuestra Plataforma) en las Cortes de Aragón, para informarles de la acción que hemos llevado a cabo y solicitarles que nos apoyen y se opongan a los proyectos de interconexión eléctrica a través del Pirineo aragonés.
Esperemos que el actual gobierno aragonés del PSOE, que apoyó en la anterior legislatura la PNL presentada por CHA en contra de las interconexiones eléctricas por el Pirineo aragonés, se oponga ahora a lo que a todas luces supone una nueva e inaceptable agresión al Alto Aragón.
En cuanto tengamos respuesta a nuestras misivas, os informaremos puntualmente en este mismo medio.



Completant la informació que us proporcionàvem al llarg d'aquesta nit en els nostres dos anteriors posts, us informem que el passat 18 de novembre, en representació de la Xarxa de Suport Mutu en resposta a les interconnexions energètiques pirinenques, en la qual estem integrats, vam remetre a la Consellera d'Economia, Indústria i Ocupació del Govern d'Aragó la següent carta, en la qual li exposem les raons per les quals ens oposem als projectes d'interconnexió energètica a través del Pirineu (recollits a la Declaració de Capella i el Comunicat de Sabiñánigo, així com en el manifest elaborat pels nostres companys i companyes d'Ecologistes en Acció-Sabiñánigo contra el projecte Sabiñánigo-Marsillon), sol·licitant-li que l'executiu aragonès s'oposi a ells.
Complim així amb el primer acord adoptat pels integrants de la citada
Xarxa de Suport Mutu... (a la qual us podeu sumar a la pàgina creada a l'afecte, subscrivint els citats documents, Declaració de Capella i Comunicat de Sabiñánigo). Aquest es concretarà també en dates properes en la resta de comunitats autònomes afectades, on els nostres companys i companyes estan també preparant cartes demanant als seus respectius governs que s'oposin a aquest despropòsit, que posa en perill no solament les possibilitats de desenvolupament dels territoris directament afectats, sinó la ja imprescindible transició energètica i la sobirania energètica de territoris i persones.
A més, el mateix dia 18 de novembre, remetem també aquesta mateixa carta als nostres companys i companyes de CHA, IU i PODEM (recordeu que el Cercle Graus / Ribargorça està adherit a la nostra Plataforma) en les Corts d'Aragó, per informar-los de l'acció que hem dut a terme i sol·licitar-los que ens recolzin i s'oposin als projectes d'interconnexió elèctrica a través del Pirineus aragonès.
Esperem que l'actual govern aragonès del PSOE, que va recolzar en l'anterior legislatura la PNL presentada per CHA en contra de les interconnexions elèctriques pel Pirineu aragonès, s'oposi ara al que sens dubte suposa una nova i inacceptable agressió a l'Alt Aragó.
Quan tinguem resposta a les nostres missives, us informarem puntualment en aquest mateix mitjà.

La Comisión Europea incluye entre los PIC el "proyecto genérico" de interconexión eléctrica por el Pirineo Aragonés. ¿Se pretende resucitar la Aragón-Cazaril?

Tal como os habíamos anunciado en este blog (véase: http://autopistaelectricano.blogspot.com.es/2015/11/la-responsabilidad-del-par.html), el pasado miércoles, 18 de noviembre, la Comisión Europea (o quizá fuera mejor decir los señores Juncker y Cañete) aprobó la inclusión en los Proyectos de Interés Comunitario (PIC) de aquellos que había solicitado el gobierno español, entre ellos las tres nuevas interconexiones eléctricas (una, a través de cable submarino, por el Golfo de Vizcaya, otra a través del Pirineo navarro y otra, la que nos afecta directamente, a través del Pirineo aragonés).


Podéis obtener completa información de esta noticia y de todos los PIC aprobados en "Commission unveils key energy infrastructure projects to integrate Europe’s energy markets and diversify sources": https://ec.europa.eu/energy/en/news/commission-unveils-list-195-key-energy-infrastructure-projects y en el documento que recoge el listado completo de PIC: https://ec.europa.eu/energy/sites/ener/files/documents/5_2%20PCI%20annex.pdf, del que, a continuación, os ofrecemos unos recortes con los proyectos que afectan al área pirenaica y al interior de Aragón y Valencia (haced click en las imágenes para ampliarlas):


Ninguna sorpresa, por tanto, respecto a lo que ya nos esperábamos, aunque sí resulta como poco sorprendente que la Comisión Europea haya admitido la petición "genérica" (2.27), que es la que afecta al Pirineo aragonés, cuando esta no incluye ni la menor precisión respecto al trazado de la interconexión, su justificación, la valoración de costes, etc.
Por ello, resulta especialmente indignante el Comunicado de prensa que, inmediatamente, emitió el señor Arias Cañete (ese gran amigo de Aragón) http://europa.eu/rapid/press-release_IP-15-6107_en.htm, en el que presume que los PIC admitidos por la Comisión Europea se caracterizan por la "transparencia" con la que se han desarrollado los proyectos (además de recordarnos que serán tramitados con rapidez y contando, cómo no —de eso se trata, sobre todo—, con subvenciones y préstamos para poder afrontar su elevadísimo coste —unos 1.200 millones de euros para el "proyecto genérico"—). Y es que resulta verdaderamente escandaloso que se hable de transparencia cuando el trazado de la interconexión por el Pirineo aragonés no se conoce aún a fecha de hoy y su inclusión en los PIC se produce cuando el proceso de consulta de la Comisión Europea sobre estos mismos PIC (al que no se dio la adecuada información pública en España) aún no ha terminado. Por ello, la Red de Apoyo mutuo en respuesta a las interconexiones energéticas pirenaicas, en la que nuestra plataforma se ha integrado, realizará consultas y acciones en fechas próximas para conocer cómo es posible que la Comisión Europea admita entre los PIC (que recibirán una lluvia de millones para su rápida tramitación) un proyecto definido como "genérico" y si es legal que su inclusión en el listado de proyectos prioritarios se produzca sin publicar los resultados de la consulta.
Por otra parte, resulta enigmática la propia definición de este proyecto dentro del listado de PIC, donde, como habréis visto, se define como "Capacity increase between Spain and France (generic project)". ¿Cómo hemos de interpretar esto? Al respecto, en el debate surgido en nuestra Red de Apoyo Mutuo... se ha debatido en torno a dos posibilidades:
  • que significase que se quiere incrementar o "recrecer" alguna de las líneas de 220 kV que ya interconectan Francia con España (¿podría tener que ver con los proyectos de recrecimiento en nuestros territorios de las LAT Foradada del Toscar-Pobla de Segur y Moralets-Pont de Suert?);
  • que significase sin más una carta blanca para que Red Eléctrica de España decida el trazado de la interconexión eléctrica aprobada por el Pirineo aragonés cuando, como y por donde le plazca.
Sobre este asunto, la noticia que reproducimos a continuación, publicada en el Heraldo de Aragón el pasado jueves 19 y que reproduce las declaraciones de la propia Red Eléctrica de España, parece decantar la balanza a favor de la última opción, lo que, por otra parte, resultaría coherente con la Proposición No de Ley que al final de la anterior legislatura, a iniciativa del PAR, aprobaron las Cortes de Aragón con los votos a favor del PP y el propio PAR. En ella, como recordaréis se solicitaba: "Proponer ante los ministerios correspondientes y ante las instituciones europeas, en su caso, cuantos proyectos de interconexión energética viables y sostenibles sean necesarios para que puedan ser beneficiarios de las inversiones comunitarias que Europa está planificando para el trienio 2015-2018, evitando en todo caso que las únicas interconexiones energéticas con Europea se ubiquen en Cataluña y el País Vasco, especialmente en la coyuntura actual".

Haced click en la imagen para ampliarla.
Definitivamente nos decantamos, por tanto, por interpretar que se ha dado una carta blanca, no ya al Gobierno de España, sino directamente a Red Eléctrica de España para que haga lo que le plazca en el Pirineo aragonés, en una muestra más, y más que elocuente, de la política energética española, en la que, al contrario de lo que debería ocurrir en un país que se considera "democrático", parecen ser las grandes empresas reunidas en torno a UNESA (el lobby energético) las que dictan al gobierno las medidas, planes y leyes que este debe sancionar en su beneficio.
Esta "noticia", por otra parte, nos advierte (también lo esperábamos) de que con la aprobación de los PIC empieza ahora la campaña de propaganda institucional y desinformación en favor de las interconexiones (o lo que es lo mismo, en beneficio del oligopolio energético) con el agravante de que el PP, con Arias Cañete a la cabeza, pretende hacer del acuerdo para aumentar las interconexiones energéticas con Europa una baza electoral (como si realmente ello fuera un éxito para nuestro país y no una nueva vuelta de tuerca en favor del lobby energético, que en nada favorecerá, sino al contrario, a la ciudadanía, a la soberanía energética y a la imprescindible transición energética).
Por otra parte, no creemos ni una sola de las palabras de Red Eléctrica de España pues somos de los que entendemos que la credibilidad se gana con hechos y no con declaraciones. Al respecto, no olvidamos cómo se nos mareó y se nos engañó durante tres años con el supuesto de que Red Eléctrica de España iba a estudiar el mejor y menos dañino de los trazados para su proyecto de Autopista Eléctrica Peñalba-Arnero-Isona para que al final resultase elegido el que todos suponíamos desde un inicio que se iba a elegir (el que reaprovechaba el mayor número de las "alegales" pilonas de la antigua Aragón-Cazaril, repitiendo en esencia el trazado del proyecto Graus-Isona, que había anulado el Tribunal Supremo en el recurso promovido por nuestra plataforma). Tampoco olvidamos, ahora que pretenden convencernos de que el trazado se elegirá buscando el acuerdo con la población afectada, cómo trataron en todo momento de ocultar su proyecto y cómo, incluso, los operarios a su servicio insultaron a algunos de nuestros vecinos cuando estaban realizando supuestas labores de estudio del trazado. No olvidamos tampoco, ahora que hablan de minimizar el impacto medioambiental, cómo el INAGA avaló en su día como el trazado presuntamente menos dañino para su proyecto de Autopista Eléctrica el que, a todas luces, producía los impactos medioambientales más graves.
Ya lo dijimos en su día: nos creeremos que Red Eléctrica de España no quiere recuperar su antiguo proyecto Aragón-Cazaril cuando desmonte las pilonas que instaló en Aragón en los años 90 del pasado siglo con la sustanciosa indemnización que Francia le pagó como compensación de estas infraestructuras.

Haced click en la imagen para ampliarla.
Entre tanto, creemos que las declaraciones de Red Eléctrica de España al Heraldo de Aragón son, simple y llanamente, "desinformación" con la que se busca seguir evitando la movilización social contra este proyecto al seguir ocultándose su trazado (por otra parte apuntado en la planificación de la red eléctrica española para el periodo 2015-2020, donde figura un proyecto Ejea de los Caballeros-Frontera francesa). Es más, teniendo en cuenta que Red Eléctrica de España fue la que puso sobre la mesa los proyectos que denominó Sabiñánigo-Marsillon y Monzón-Cazaril, solo 24 horas después de que en Europa se aprobasen medidas para incrementar las interconexiones eléctricas, creemos que sus declaraciones buscan enfrentarnos y dividirnos al tiempo que encuentran la fórmula para salirse con la suya y lograr sacar adelante ambos proyectos, el primero en fechas próximas y el segundo cuando, a partir del 2020, se retome el proyecto de Autopista Eléctrica Peñalba-Arnero-Isona, que no debemos olvidar que estaba ya previsto desde el pasado siglo como ramal transversal de interconexión entre Aragón y Cataluña del proyecto de interconexión eléctrica Aragón-Cazaril (la propia denominación Monzón-Cazaril lo delata, toda vez que en el periodo 2015-2020 Red Eléctrica de España tiene previsto completar la conexión a 400 kV entre Peñalba y Monzón).
Por ello, y de acuerdo con nuestro manifiesto fundacional y nuestro compromiso con nuestros compañeros y compañeras de Sabiñánigo, nos comprometemos una vez más a combatir, por todos los medios a nuestro alcance y sin excepción alguna contra todo proyecto de interconexión eléctrica a través del Pirineo aragonés, sin aceptar compensaciones (que nunca paliarían suficientemente las graves afecciones de un megaproyecto de línea a 400 kV) ni alternativas (con las que, sin duda, como vamos viendo, intentarán dividirnos y hasta enfrentarnos).
Para finalizar, como creemos que es necesario estar prevenidos al máximo ante la campaña de propaganda institucional y desinformación que, sin duda, sufriremos en fechas próximas, hemos pensado que resultaría conveniente hacer un recorrido histórico por las noticias recogidas en este blog desde el pasado otoño de 2014 sobre los proyectos de interconexiones eléctricas a través del Pirineo aragonés. A través de ellas, creemos que se puede valorar mejor la información publicada en Heraldo de Aragón, que, en estos momentos, solo sirve para aumentar más la confusión y la desinformación sobre las intenciones reales de Red Eléctrica de España en nuestros territorios.
Leed con atención y valorad vosotros/as mismos/as:

SECUENCIA DE NOTICIAS SOBRE LOS PROYECTOS DE INTERCONEXIÓN ELÉCTRICA POR EL PIRINEO ARAGONÉS DESDE EL PASADO OTOÑO DE 2014

Para un análisis de la situación previa y de la estrategia energética de la Comisión Europea resulta muy ilustrativo el artículo de nuestros compañeros del ODG "Abriendo la caja negra de la UE: metabolismo energético, dependencia y geopolítica". También recomendamos la lectura de los artículos: "El Plan Juncker: el juego de los mercados financieros como solución a la crisis", "Energía, oportunidad perdida", "La Unión Energética del 1%, la pobreza energética del 99%", "Geopolítica, acaparamiento y financiarización frente a la soberanía (energética) popular", "Mapa de alternativas a los megaproyectos de infraestructuras", "Infraestructuras al servicio de los mercados", "La Unión energética, ¡nos dará la fuerza!" y "Comunicado de Ecologistas en Acción sobre las interconexiones pirenaicas".

*Las fechas siguientes hacen referencia a la publicación de las noticias en este blog, generalmente un día después de que estas se produjesen.
  • 25 de octubre de 2014: Solo 24 horas después de que la UE apruebe medidas para aumentar las interconexiones energéticas (en el marco del proyecto de Unión Energética promovida por Juncker y Cañete) Red Eléctrica de España propone al gobierno, entre otras alternativas para crear interconexiones eléctricas con Francia los proyectos Monzón-Cazaril (Aragón-Cazaril) y Sabiñánigo-Marsillon.
  • 25 de octubre de 2014: Rajoy informa en el Congreso de que van a acelerar el desarrollo de la Monzón-Cazaril (Aragón-Cazaril) y Sabiñánigo-Marsillon.
  • 10 de noviembre de 2014: Empieza la campaña de propaganda de Red Eléctrica de España "pintando de verde" los proyectos de interconexión eléctrica.
  • 2 de diciembre de 2014: Conclusiones de la cumbre hispano-francesa. No se hace mención a la Monzón-Cazaril ni a la Sabiñánigo-Marsillon. Aunque Red Eléctrica de España ya señaló de antemano los posibles proyectos de interconexión eléctrica por el Pirineo aragonés, se acuerda en la cumbre que haga estudios técnicos, de costes y de viabilidad de nuevas interconexiones a través de los Pirineos. Se acuerda también pedir de inmediato financiación a la UE a través del Plan Juncker.
  • 8 de diciembre de 2014: Conocemos un mapa de la planificación de la red eléctrica francesa en el que se señala la zona del Pirineo central como el lugar para una posible nueva interconexión eléctrica. El gobierno mueve ficha en Europa para convertir a España en un hub europeo del gas en pleno conflicto con Rusia por Ucrania.
  • 13 de diciembre de 2014: El gobierno español aprovecha los fondos del Plan Juncker para pedir una lluvia de millones para grandes infraestructuras energéticas.
  • 20 de diciembre de 2014: El entonces Consejero de Industria del Gobierno de Aragón, Arturo Aliaga, declara que hasta el 2023 no se plantearán proyectos de interconexión eléctrica con Francia.
  • 16 de diciembre de 2014 (véase también: http://autopistaelectricano.blogspot.com.es/2014/12/mas-sobre-la-moratoria-de-5-anos-para.html): El Ministerio de Industria "aparca" el proyecto de Autopista Eléctrica Peñalba-Arnero-Isona por 5 años, pero seguirá adelante con el "recrecimiento" de la LAT Foradada del Toscar-Pobla de Segur.
  • 16 de enero de 2015: Nuestra plataforma concluye que las noticias sobre la moratoria de la autopista eléctrica y las interconexiones eléctricas son una estrategia para desmovilizarnos.
  • 26 de enero de 2015: De la respuesta que el entonces Consejero de Industria del Gobierno de Aragón, Arturo Aliaga, da a una pregunta parlamentaria de IU se deduce que este apoya las interconexiones con Francia.
  • 29 de enero de 2015: En la reunión del COTA para proceder al Dictamen Autonómico sobre los planes y proyectos del Estado en relación con la Planificación de la Red de Transporte de Energía Eléctrica 2015-2020, conocemos que ya se han planificado las infraestructuras necesarias para construir la Monzón-Cazaril y la Sabiñánigo-Marsillon, dejando en evidencia al entonces Consejero de Industria del Gobierno de Aragón, Arturo Aliaga, que hasta ese momento aseguraba no tener noticia alguna de estos proyectos.
  • 4 de febrero de 2015: El Colegio de Comisarios de la UE anuncia que a finales de febrero debatirá en Madrid medidas para reforzar las interconexiones energéticas con Francia.
  • 25 de febrero de 2015: El PAR presenta una Proposición No de Ley, en paralelo a la presentada por nuestros compañeros de CHA en contra de las interconexiones eléctricas, en la que literalmente se solicita: "Proponer ante los ministerios correspondientes y ante las instituciones europeas, en su caso, cuantos proyectos de interconexión energética viables y sostenibles sean necesarios para que puedan ser beneficiarios de las inversiones comunitarias que Europa está planificando para el trienio 2015-2018, evitando en todo caso que las únicas interconexiones energéticas con Europea se ubiquen en Cataluña y el País Vasco, especialmente en la coyuntura actual".
  • 27 de febrero de 2015: Las Cortes de Aragón aprueban la Proposición No de Ley en favor de las interconexiones eléctricas con los votos a favor de PP y PAR y la abstención del PSOE. Por su parte, la Proposición No de Ley presentada por CHA para que las Cortes se opongan a las interconexiones eléctricas recibe el apoyo de CHA, IU y el PSOE.
  • 5 de marzo de 2014: Los gobiernos español y francés acuerdan el proyecto de interconexión eléctrica Sabiñánigo-Marsillon.
  • 15 de abril de 2015: Comentamos lo publicado un día antes por Heraldo de Aragón. En este medio se inicia con ella una intensa campaña de propaganda en favor de la que ahora se denomina "la línea del Pirineo", publicando ¡en portada! una "noticia" en la que se asegura que el trazado de la interconexión eléctrica por Aragón no está definido, que el proyecto se soterrará o se hará pasar por un túnel, que se compensará a los territorios afectados buscando el acuerdo con ellos y, como ya se había hecho con anterioridad, se insiste en los argumentos de que la línea servirá para evacuar energía renovable y servirá, junto con el resto de interconexiones, para bajar los precios de la luz en España.
  • 15 de abril de 2015: 24 horas después, Heraldo de Aragón recoge unas declaraciones del Presidente de Red Eléctrica de España que contradicen lo que este medio publicaba un día antes. Según José Folgado la línea no servirá para bajar el precio de la luz y se soterrará solo en algunos puntos (eso sí, el Presidente de Red Eléctrica de España insiste en el argumento de que la interconexión servirá para exportar energía renovable, olvidando, al parecer, que también servirá para importar energía de origen nuclear desde Francia y que podría servir para aliviar la sobreproducción eléctrica española como resultado del exceso de instalación de plantas de gas de ciclo combinado). Curiosamente, la noticia coincide con la ratificación del ex presidente de Aragón Santiago Lanzuela como consejero independiente de Red Eléctrica de España (ha pasado solo algo más de un mes de la aprobación por las Cortes de Aragón, con los votos del PAR y el PP, de la PNL que pone en bandeja el Pirineo aragonés a esta compañía).
  • 18 de abril de 2015: En nuestra reunión de coordinación en Torres del Obispo comentamos un curioso artículo de opinión aparecido en Heraldo de Aragón, donde se critica la pésima gestión y los abusos de Red Eléctrica de España en los años en que se desarrolló el desaparecido proyecto de interconexión eléctrica Aragón-Cazaril, dando a entender que el talante de la empresa ha cambiado y que hay voluntad de que ahora no se produzcan ese tipo de actitudes.
  • 24 de abril de 2015: Como si se tratase de un alarde de transparencia y no todo lo contrario, el Ministro Soria declara, tal como recoge en sus páginas Heraldo de Aragón, que el gobierno definirá "la ruta detallada" de la "línea eléctrica del Pirineo" antes de 2016.
  • 17 de junio de 2015: La Comisión Europea crea el grupo para impulsar las interconexiones eléctricas. La ministra García Tejerina aprovecha la ocasión para defender las interconexiones con las consignas previamente aireadas por la prensa y expresar su deseo de que estas se implementen cuanto antes.
  • 17 de junio de 2015: Arrecia la campaña de propaganda en favor de la "línea eléctrica del Pirineo" mientras nuestros compañeros de CHA advierten de que la Sabiñánigo-Marsillon supone una grave amenaza para el Pirineo.
  • 29 de junio de 2015: Heraldo de Aragón publica una noticia en la que informa de que "La UE ve «imperativo» el paso eléctrico por Aragón y espera cerrar el trazado este año", que "España y Francia deben presentar a Bruselas tras el verano un informe sobre las conexiones" y que "Ambos países pretenden que discurra entre Sabiñánigo y Marsillón, pero puede haber cambios. Falta concretar el recorrido intermedio para iniciar contactos con los municipios".
  • 12 de julio de 2015: Aprovechando el verano, Red Eléctrica de España vuelve a sacar a exposición pública el proyecto de aumento de la capacidad de transporte de la LAT Foradada del Toscar-Pobla de Segur (recuérdese que la Asociación Electrotécnica Española, en su informe para el Consell Comarcal del Pallars sobre el proyecto de Autopista Eléctrica Peñalba-Arnero-Isona, consideraba que la coincidencia en el tiempo y el espacio de ambos proyectos podría ser un indicio de que Red Eléctrica de España planifica una interconexión eléctrica por esta zona del Pirineo Central, limítrofe entre Aragón y Cataluña). Paradójicamente, aunque Red Eléctrica de España, vulnerando la legislación vigente, no remite el proyecto a asociaciones del territorio que habían alegado contra él con anterioridad, sí informa de este al Ayuntamiento de Graus, cuyo municipio no se ve afectado por esta línea.
  • 16 de julio de 2015: Comentamos el extraño hecho de que un delegado de Red Eléctrica de España se ha reunido con el alcalde de Graus el día anterior (sin que se invite a la reunión a nadie más, ni siquiera a los grupos políticos del Ayuntamiento que así lo habían solicitado) para informarle del proyecto de aumento de la capacidad de transporte de la LAT Foradada del Toscar-Pobla de Segur, que, como señalábamos antes, no afecta al municipio de Graus. El alcalde informa luego que el delegado de Red Eléctrica de España le ha asegurado que este proyecto no guarda relación alguna con el denominado Monzón-Cazaril y que Red Elécrica de España afirma expresamente que este proyecto está en suspenso y sin previsión de que se retome en la actualidad.
  • 21 de octubre: Se confirma que en la Planificación energética: Plan de desarrollo de la red de transporte de energía eléctrica 2015-2020, aprobada en esas fechas por el Ministro Soria, se pretende recuperar en dos fases el proyecto de Autopista Eléctrica Peñalba-Arnero-Isona, y que hay prevista una línea de interconexión que partiría de la Subestación Eléctrica de Ejea de los Caballeros para llegar desde allí a la Frontera Francesa.


Tal com us havíem anunciat en aquest blog (vegeu: http://autopistaelectricano.blogspot.com.es/2015/11/la-responsabilidad-del-par.html), dimecres passat, 18 de novembre, la Comissió Europea (o potser fos millor dir els senyors Juncker i Cañete) va aprovar la inclusió en els Projectes d'Interès Comunitari (PIC) d'aquells que havia sol·licitat el govern espanyol, entre ells les tres noves interconnexions elèctriques (una, a través de cable submarí, pel Golf de Biscaia, una altra a través del Pirineus navarrès i una altra, la que ens afecta directament, a través del Pirineus aragonès).
Podeu obtenir completa informació d'aquesta notícia i de tots els PIC aprovats en "
Commission unveils key energy infrastructure projects to integrate Europe’s energy markets and diversify sources": https://ec.europa.eu/energy/en/news/commission-unveils-list-195-key-energy-infrastructure-projects i en el document que recull el llistat complet de PIC:https://ec.europa.eu/energy/sites/ener/files/documents/5_2%20PCI%20annex.pdf,  del que, a continuació, us oferim unes retallades amb els projectes que afecten a l'àrea pirinenca i a l'interior d'Aragó i València (veure més amunt i feu clic en les imatges per ampliar-les).
Cap sorpresa, per tant, respecte al que ja ens esperàvem, encara que sí resulta com a poc sorprenent que la Comissió Europea hagi admès la petició "genèrica" (2.27), que és la que afecta al Pirineu aragonès, quan aquesta no inclou ni la menor precisió respecte al traçat de la interconnexió, la seva justificació, la valoració de costos, etc.
Per això, resulta especialment indignant el Comunicat de premsa que, immediatament, va emetre el senyor Arias Cañete (aquest gran amic d'Aragó) http://europa.eu/rapid/press-release_ip-15-6107_en.htm, en el qual presumeix que els PIC admesos per la Comissió Europea es caracteritzen per la "transparència" amb la qual s'han desenvolupat els projectes (a més de recordar-nos que seran tramitats amb rapidesa i comptant, com no —d'això es tracta, sobretot—, amb subvencions i préstecs per poder afrontar el seu elevadíssim cost —uns 1.200 milions d'euros per al "projecte genèric"—). I és que resulta veritablement escandalós que es parli de transparència quan el traçat de la interconnexió pel Pirineu aragonès no es coneix encara a data d'avui i la seva inclusió en els PIC es produeix quan el procés de consulta de la Comissió Europea sobre aquests mateixos PIC (al que no es va donar l'adequada informació pública a Espanya) encara no ha acabat. Per això, la
Xarxa de Suport mutu en resposta a les interconnexions energètiques pirinenques, en la qual nostra plataforma s'ha integrat, realitzarà consultes i accions en dates properes per conèixer com és possible que la Comissió Europea admeti entre els PIC (que rebran una pluja de milions per a la seva ràpida tramitació) un projecte definit com a "genèric" i si és legal que la seva inclusió en el llistat de projectes prioritaris es produeixi sense publicar els resultats de la consulta.
D'altra banda, resulta enigmàtica la pròpia definició d'aquest projecte dins del llistat de PIC, on, com haureu vist, es defineix com "
Capacity increase between Spain and France (generic project)". Com hem d'interpretar això? Sobre aquest tema, al debat sorgit a la nostra Xarxa de Suport Mutu... s'ha debatut entorn de dues possibilitats:
  • que signifiqués que es vol incrementar o "recreixer" alguna de les línies de 220 kV que ja interconnecten França amb Espanya (podria tenir a veure amb els projectes de recreixement als nostres territoris de les LAT Foradada del Toscar-Pobla de Segur i Moralets-Pont de Suert?); 
  • que signifiqués sense més una carta blanca perquè Red Eléctrica de España decideixi el traçat de la interconnexió elèctrica aprovada pel Pirineu aragonès quan, com i per on li plagui.
Sobre aquest assumpte, la notícia que reproduïm a continuació (veure més amunt), publicada en l'Heraldo de Aragón dijous passat 19 i que reprodueix les declaracions de la pròpia Red Eléctrica de España, sembla decantar la balança a favor de l'última opció, la qual cosa, d'altra banda, resultaria coherent amb la Proposició No de Llei que al final de l'anterior legislatura, a iniciativa del PAR, van aprovar les Corts d'Aragó amb els vots a favor del PP i el propi PAR. En ella, com recordareu se sol·licitava: "Proposar davant els ministeris corresponents i davant les institucions europees, si escau, quants projectes d'interconnexió energètica viables i sostenibles siguin necessaris perquè puguin ser beneficiaris de les inversions comunitàries que Europa està planificant per al trienni 2015-2018, evitant en tot caso que les úniques interconnexions energètiques amb Europea se situïn a Catalunya i el País Basc, especialment en la conjuntura actual".
Definitivament ens decantem, per tant, per interpretar que s'ha donat una carta blanca, no ja al Govern d'Espanya, sinó directament a Red Eléctrica de España perquè faci el que li plagui al Pirineu aragonès, en una mostra més, i més que eloqüent, de la política energètica espanyola, en la qual, al contrari del que hauria d'ocórrer en un país que es considera "democràtic", semblen ser les grans empreses reunides entorn d'UNESA (el lobby energètic) les que dicten al govern les mesures, plans i lleis que est ha de sancionar en el seu benefici.
Aquesta "notícia", d'altra banda, ens adverteix (també ho esperàvem) que amb l'aprovació dels PIC comença ara la campanya de propaganda institucional i desinformació en favor de les interconnexions (o el que és el mateix, en benefici de l'oligopoli energètic) amb l'agreujant que el PP, amb Arias Cañete al capdavant, pretén fer de l'acord per augmentar les interconnexions energètiques amb Europa una basa electoral (com si realment això fos un èxit per al nostre país i no una nova volta de rosca en favor del
lobby energètic, que en gens afavorirà, sinó al contrari, a la ciutadania, a la sobirania energètica i a la imprescindible transició energètica).
D'altra banda, no creiem ni una sola de les paraules de Red Eléctrica de España doncs som dels que entenem que la credibilitat es guanya amb fets i no amb declaracions. Sobre aquest tema, no oblidem com se'ns va marejar i se'ns va enganyar durant tres anys amb el supòsit que Red Eléctrica de España anava a estudiar el millor i menys nociu dels traçats per al seu projecte d'Autopista Elèctrica Peñalba-Arnero-Isona perquè al final resultés triat el que tots suposàvem des d'un inici que s'anava a triar (el que reaprofitaba el major nombre de les "alegals" pilones de l'antiga Aragón-Cazaril, repetint en essència el traçat del projecte Graus-Isona, que havia anul·lat el Tribunal Suprem en el recurs promogut per la nostra plataforma). Tampoc oblidem, ara que pretenen convèncer-nos que el traçat es triarà buscant l'acord amb la població afectada, com van tractar a tot moment d'ocultar el seu projecte i com, fins i tot, els operaris al seu servei van insultar a alguns dels nostres veïns quan estaven realitzant suposades labors d'estudi del traçat. No oblidem tampoc, ara que parlen de minimitzar l'impacte mediambiental, com l'INAGA va avalar en el seu moment com el traçat presumptament menys nociu per al seu projecte d'Autopista Elèctrica el que, sens dubte, produïa els impactes mediambientals més greus.
Ja ho vam dir en el seu moment: ens creurem que Red Eléctrica de España no vol recuperar el seu antic projecte Aragón-Cazaril quan desmunti les pilones que va instal·lar a Aragó en els anys 90 del passat segle amb la nodrida indemnització que França li va pagar com a compensació d'aquestes infraestructures.

Mentre, creiem que les declaracions de Red Eléctrica de España a l'Heraldo de Aragón són, simple i planament, "desinformació" amb la qual es busca seguir evitant la mobilització social contra aquest projecte en seguir ocultant-se el seu traçat (d'altra banda apuntat a la planificació de la xarxa elèctrica espanyola per al període 2015-2020, on figura un projecte Ejea dels Cavallers-Frontera francesa). És més, tenint en compte que Red Eléctrica de España va ser la que va posar sobre la taula els projectes que va denominar Sabiñánigo-Marsillon i Montsó-Cazaril, solament 24 hores després que a Europa s'aprovessin mesurades per incrementar les interconnexions elèctriques, creiem que les seves declaracions busquen enfrontar-nos i dividir-nos al mateix temps que troben la fórmula per sortir-se amb la seva i aconseguir treure endavant tots dos projectes, el primer en dates properes i el segon quan, a partir del 2020, es reprengui el projecte d'Autopista Elèctrica Peñalba-Arnero-Isona, que no hem d'oblidar que estava ja previst des del passat segle com a branc transversal d'interconnexió entre Aragó i Catalunya del projecte d'interconnexió elèctrica Aragón-Cazaril (la pròpia denominació Montsó-Cazaril ho delata, atès que en el període 2015-2020 Red Eléctrica de España té previst completar la connexió a 400 kV entre Peñalba i Montsó).
Per això, i d'acord amb el nostre manifest fundacional i el nostre compromís amb els nostres companys i companyes de Sabiñánigo, ens comprometem una vegada més a combatre, per tots els mitjans al nostre abast i sense excepció alguna contra tot projecte d'interconnexió elèctrica a través del Pirineu aragonès, sense acceptar compensacions (que mai pal·liarien suficientment les greus afeccions d'un megaprojecte de línia a 400 kV) ni alternatives (amb les quals, sens dubte, com anem veient, intentaran dividir-nos i fins a enfrontar-nos).

Per finalitzar, com creiem que és necessari estar previnguts al màxim davant la campanya de propaganda institucional i desinformació que, sens dubte, sofrirem en dates properes, hem pensat que resultaria convenient fer un recorregut històric per les notícies recollides en aquest blog des de la passada tardor de 2014 sobre els projectes d'interconnexions elèctriques a través del Pirineu aragonès. A través d'elles, creiem que es pot valorar millor la informació publicada en Heraldo de Aragón, que, en aquests moments, solament serveix per augmentar més la confusió i la desinformació sobre les intencions reals de Red Eléctrica de España als nostres territoris.
Llegiu amb atenció i valoreu vosaltres mateixos (veure més amunt).

Sobre nuestra última reunión de coordinación en Pueyo de Marguillén

Una instantánea de nuestra reunión del pasado viernes 13 de noviembre en el Local Social de Pueyo de Marguillén.
Sabiendo que esta semana pasada iba a ser pródiga en noticias del máximo interés, hemos ido demorando hasta hoy el resumen de lo tratado en nuestra periódica reunión de coordinación, que tuvo lugar el pasado viernes, 13 de noviembre, en Pueyo de Marguillén. Esperábamos así unir a la exposición de lo tratado y acordado en ella, las citadas noticias, que, sin embargo, dada su trascendencia, comentaremos en nuestros siguientes posts.
Muy en resumen, en esta reunión:
  1. Hicimos un balance (muy positivo) del VOLT II, informando, en particular, de la creación de la Red de Apoyo Mutuo en respuesta a las interconexiones energéticas pirenaicas (en la que nos hemos integrado junto al resto de plataformas y asociaciones organizadoras del VOLT II y de aquellas que están suscribiendo en estos días la Declaración de Capella y el Comunicado de Sabiñánigo a través de la página creada con este fin).
  2. Se informó de las últimas noticias sobre las interconexiones eléctricas y el proyecto de Autopista Eléctrica Peñalba-Arnero-Isona, en particular, de:
    1. la inminencia de la aprobación en Bruselas de los Proyectos de Interés Comunitario (PIC), prevista para el 18 de noviembre;
    2. la aprobación por el MINETUR de la Planificación de la red eléctrica española para el periodo 2015-2020, en la que se anuncia la interconexión eléctrica por el Pirineo aragonés (que partiría de la Subestación Eléctrica de Ejea de los Caballeros) y la recuperación del proyecto de Autopista Eléctrica en dos fases, vinculándose, además, la Subestación Eléctrica que se pretende construir en el Arnero (Monzón), al proyecto de incineradora de biomasa contra el que nuestros compañeros de Ecologistas en Acción han iniciado una fuerte campaña de oposición por las graves afecciones que tendría para la salud pública en Monzón.
  3. En relación con lo anterior, se debatió sobre la necesidad de reforzar nuestras vías de financiación (se lanzaron algunas ideas, de las que os informaremos en su momento y que esperamos que vayan tomando forma a partir del próximo año) y la urgencia de reactivar nuestra plataforma unitaria (Aragón-Catalunya) para poder enfrentarnos en las mejores condiciones posibles al proyecto contra el que, precisamente, nos reconstituimos como plataforma en diciembre de 2008. Al respecto, aunque resulta desalentador y una nueva muestra de la inseguridad jurídica en la que permanentemente vivimos en estas tierras, tener que volver a empezar con nuestra lucha como si no hubieran servido de nada los ímprobos esfuerzos llevados a cabo en estos años pasados, valoramos como un punto positivo, que debemos aprovechar, el contar ahora con un margen de tiempo para organizarnos en las mejores condiciones posibles.
  4. Se acordó, para finalizar, que nuestra próxima reunión de coordinación se llevará a cabo en Aler el viernes 4 de diciembre a las 19 horas (se hace preciso, no obstante, pensar en una próxima reunión de coordinación en una zona limítrofe con Cataluña para facilitar la asistencia a nuestros compañeros y compañeras del Pallars Jussà y reforzar de nuevo nuestra coordinación ante lo que se nos viene encima).  
Una instantánea de nuestra reunión del pasado viernes 13 de noviembre en el Local Social de Pueyo de Marguillén.

Sabent que aquesta setmana passada anava a ser pròdiga en notícies del màxim interès, hem anat demorant fins avui el resum del tractat en la nostra periòdica reunió de coordinació, que va tenir lloc divendres passat, 13 de novembre, en Pueyo de Marguillén. Esperàvem així unir a l'exposició del tractat i acordat en ella, les citades notícies, que, no obstant això, donada la seva transcendència, comentarem en els nostres següents posts.
Molt en resum, en aquesta reunió:
  1. Vam fer un balanç (molt positiu) del VOLT II, informant, en particular, de la creació de la Xarxa de Suport Mutu en resposta a les interconnexions energètiques pirinenques (en la qual ens hem integrat al costat de la resta de plataformes i associacions organitzadores del VOLT II i d'aquelles que estan subscrivint en aquests dies la Declaració de Capella i el Comunicat de Sabiñánigo a través de la pàgina creada a aquest efecte). 
  2. Es va informar de les últimes notícies sobre les interconnexions elèctriques i el projecte d'Autopista Elèctrica Peñalba-Arnero-Isona, en particular, de:
    1. la imminència de l'aprovació a Brussel·les dels Projectes d'Interès Comunitari (PIC), prevista pel 18 de novembre;
    2. l'aprovació pel MINETUR de la Planificació de la xarxa elèctrica espanyola per al període 2015-2020, en la qual s'anuncia la interconnexió elèctrica pel Pirineu aragonès (que partiria de la Subestació Elèctrica d'Ejea de los Caballeros) i la recuperació del projecte d'Autopista Elèctrica en dues fases, vinculant-se, a més, la Subestació Elèctrica que es pretén construir en l'Arnero (Montsó), al projecte d'incineradora de biomassa contra el qual els nostres companys d'Ecologistes en Acció han iniciat una forta campanya d'oposició per les greus afeccions que tindria per a la salut pública a Montsó.
  3. En relació amb l'anterior, es va debatre sobre la necessitat de reforçar les nostres vies de finançament (es van llançar algunes idees, de les quals us informarem al seu moment i que esperem que vagin prenent forma a partir del proper any) i la urgència de reactivar la nostra plataforma unitària (Aragó-Catalunya) per poder enfrontar-nos en les millors condicions possibles al projecte contra el qual, precisament, ens reconstituïm com a plataforma al desembre de 2008. Sobre aquest tema, encara que resulta descoratjador i una nova mostra de la inseguretat jurídica en la qual permanentment vivim en aquestes terres, haver de tornar a començar amb la nostra lluita com si no haguessin servit de gens els ímprobes esforços duts a terme en aquests anys passats, vam valorar com un punt positiu, que hem d'aprofitar, el comptar ara amb un marge de temps per organitzar-nos en les millors condicions possibles. 
  4. Es va acordar, per finalitzar, que la nostra propera reunió de coordinació es durà a terme en Aler el divendres 4 de desembre a les 19 hores (es fa precís, no obstant això, pensar en una propera reunió de coordinació en una zona limítrofa amb Catalunya per facilitar l'assistència als nostres companys i companyes del Pallars Jussà i reforçar de nou nostra coordinació davant el que se'ns ve damunt).